Description de l'image

Les Amis du Cher Canalisé

Partageons la riviére et sauvons son patrimoine



Avant de lire et voir la suite, nous vous invitons à voir l'essentiel de la rivière le Cher sur le site de Charles BERG qui collabore entra autre à la revue FLUVIAL, dessinateur et journaliste amoureux du monde fluvial.

Avec son aimable autorisation.


Description de l'image


Le Cher à l'étiage à Saint-Martin Le Beau.

 

 

PASSIONNE D'HISTOIRE LOCALE DE LA NAVIGATION ?

 


Archives départementales de la navigation                             (cliquer ici pour en avoir la liste) 


Dans les années 1980 ces syndicats lancent l'idée de réhabiliter le Cher canalisé à la navigation de plaisance. remise en état et reconstruction des portes d'écluse, pontons, et autres travaux sont alors lancés. Au début de ce nouveau siècle, de nouveaux types de barrages sont lancés dans le Loir et Cher. mais le financement s'avère deux fois plus onéreux que prévu. Les chantiers sont interrompus et le syndicat n'est pas suivi par les politiques qui pourtant avaient appuyé ce projet.

 


Les choses sont compliquées et désynchronisées car on va jusqu'à payer des indemnités d'arrêt de chantier plus importantes que si on avait payé pour terminer les barrages commencés !. Parallèlement les autorités concernées n'ont rien préparé pour assurer la suite de la gestion et la fin de concession a sonné le 25 juillet 2005.

 


Le syndicat du Cher canalisé du loir et Cher est  dissous depuis la fin 2007.

 


  L'état quant à lui veut refiler le "Cher bébé" aux collectivités locales qui hésitent face à l'inconnu de cette gestion et de ses multiples implications. Qui reprendra la suite ? Le syndicat d'Indre et Loire demande alors une première autorisation d'occupation temporaire du domaine public qui est accordée jusqu'à la fin de l'année 2007. Parallèlement un bureau d'étude est chargé de faire des propositions de solutions et les élus concernés donneront leur verdict, dont voici les 3 scénarios proposés par le Conseil Régional du Centre:

 

1 - Abandon des ouvrages et retour à l'état sauvage (on ne voit pas bien la nécessité d'engager des frais d'étude pour en arriver là).


2 - Maintien d'un bief en eau : celui du château de Chenonceau (l'argent public engagé jusqu'à maintenant n'aurait alors servi à rien et le peu qui servirait le serait à des fins privées ?.....là encore point besoin d'un bureau d'études pour proposer une telle idée saugrenue !

 

3 - Maintien des ouvrages en état : solution possible puisque le syndicat du Cher canalisé de l'Indre et Loire le fait depuis 50 ans!


4 - Projet plus ambitieux englobant toutes les données économiques, environnementales et touristiques et surtout pour tous les usagers. Reprendre les travaux dans le 41 ne serait pas une utopie. 3 millions d'euros serait une somme réaliste à réunir (Une partie de l'argent du projet de barrage de Chambonchard qui ne sera pas réalisé  pourrait aider efficacement le projet et en finir avec les batailles de clocher).

 

Face à cette situation, en octobre 2005, des amoureux de la rivière et propriétaires de bateaux se sont regroupés en association : Les Amis du Cher canalisé.

 

En 2007, des élus et riverains du département 41 font un bilan de la situation en basses eaux :

odeurs, plantes envahissantes etc.. et pensent rejoindre les amis du Cher canalisé pour une action commune.

 

 

Mi 2007, le bureau d'études rend son verdict sous la forme d'une proposition: remise en état des barrages à aiguilles existants - réalisation d'un barrage vanne-toit à Civray en aval du Château de Chenonceau - finition des chantiers de barrages vanne-toit abandonnés dans le Loir et Cher.

 

Ceci constitue une solution sage qui, si elle est acceptée par les élus concernés, l'état, le Conseil Régional et les Conseils Généraux, est prévue sur 7 années. Qu'on ne s'y trompe pas : nous sommes  en 2013 et rien n'a encore été décidé ni commencé !.


Dans l'attente de la prise en charge du Cher par une collectivité. Ce qui évitera l'abandon jusqu'à la fin 2013.

 

Pendant ce temps, la majorité des communes riveraines du Loir et Cher, situées entre Chisseaux, limite du département d’Indre et Loire, et la ville de Montrichard en Loir et Cher, demandent à être rattachées au syndicat d'Indre et Loire; celui-ci étudie la mise en conformité des statuts afin de pouvoir légalement les intégrer.

 

Les statuts seront donc votés pour les département d'Indre et Loire et du Loir et Cher

 Notre rôle aujourd'hui est d 'appuyer le syndicat du Cher canalisé d'Indre et Loire dans la poursuite de ses engagements  en maintenant la navigation de mai à septembre inclus, et de rassembler les élus locaux des deux départements concernés sur un projet minima de maintien des ouvrages en attendant une solution meilleure pour les années à venir.

 

En 2008, les Préfets n'autorisent la remontée des barrages qu'à partir du 1er juillet e cela jusqu'au 15 octobre pour laisser passer les aloses pendant la période de migration.

 

Les amis du Cher Canalisé ont préconisé une solution, qui, si elle n'est pas idéale, permettrait de satisfaire tout le monde. Le ministère de l'environnement a acceptée des essais en 2009 sur deux barrages (seulement !) Cela servira au moins à conserver un professionnel du fluvial pendant une année. Et après ?

 

Autant dire que ces essais de la part de l'ONEMA n’ont pas été menés scientifiquement et que la conclusion de leur part fut évidemment négative. La volonté de réussite n'était pas au rendez-vous.

 


 

L'abandon de ces ouvrages réduirait le Cher à un mince filet d'eau en été et aurait de graves conséquences sur l'économie de la région et l'équilibre écologique de la rivière et de la vallée.

 

 

En 2011, le barrage - éclusé de Nitray est inscrit à l'inventaire supplémentaire des monuments historiques. C'est au moins un barrage de sauvé.

 

Le Cher permet encore l'irrigation de cultures agricoles. Chaque  plan d'eau formé par un barrage permet de stocker plus de 10 millions de mètres cubes d'eau. Sans cette réserve, les agriculteurs puiseront dans la nappe phréatique qui voit son niveau baisser de 0,50m par an ! Certains de ces plans d'eau servent de bases de loisirs ou l'on pratique la voile, l'aviron. La pêche, forte de plus de 10000 adhérents, subirait un déséquilibre établi depuis plus de 150 ans. Le Cher possède également la seule base viable de ski nautique de la région.

 

Les voies vertes pour les randonnées cyclistes et pédestres ne peuvent avoir d'intérêt qu'avec une rivière en eau, avec des pécheurs et des bateaux, et l'on peut se demander quels seraient les problèmes liés aux rejets des effluents face à un niveau d'eau insuffisant.

 

Des bateaux commerciaux vivent de la rivière : La péniche-hôtel Nymphéa,  la Gabare et Ambacia. Des bateaux-patrimoine sillonnent le Cher et donnent un cachet supplémentaire vis-à-vis du tourisme : les Toues Cabanées Marivole et Valchantray, les Futreau Jean Bricau et Milandre .

 

Revenons à cette hypothèse de dupes : même si une solution partielle évitait l'étiage aux pieds du château de Chenonceau, ceci reviendrait à admettre que tout le travail effectué jusqu'aujourd'hui serait  pure perte, du gaspillage de l'argent public, et enfin que nous serions la seule région de France qui ne serait pas arrivée à faire ce que toutes les autres ont réussies !

                                                                                                         

Un tel tableau ne pourrait être qu'un constat d'échec politique à tous les échelons.

 

 

 

Notre démarche vous intéresse ?Pour un contact cliquez ici


Description de l'image